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Etonnants
Monts d'Arrée
Brasparts, entre traditions et avant-gardisme |
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"Vers 1925, Brasparts
fut le premier bourg à s'éclairer à l'électricité." |
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Au fil de l'histoire |
Ce petit bourg parait, à
première vue bien tranquille. Pourtant, il est intéressant
de s'y arrêter.
Le dernier seigneur de ces terres fut, s'il vous plait, le
célèbre La Fayette. La région, au XVIIIème
siècle, était alors trés pauvre. Le trafic
commercial passait par Châteaulin et Port-Launay et
les hommes s'absentaient plusieurs jours et même plusieurs
semaines afin de vendre leurs produits. L'élévage
était aussi peu productif cependant chaque famille
possédait au moins un cheval. Au XIXème siècle,
le commerce de ces bêtes se développa avec le
réseau routier et, preuve de l'enrichissement, on comptait
début 1900 une cinquantaine de cafés-épiceries. |
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Tous les mois, le bourg s'animait
d'une grande foire mensuelle. La place des halles accueillait
alors les marchands de céréales, de légumes
et d'oeufs. Sur la place St-Antoine se tenaient les petits
cochons tandis que les chevaux longeaient la route de Morlaix.
Aujourd'hui, le centre reste animé de jolis petits
marchés.
Originalité historique : Vers 1925, Brasparts fut le
premier bourg à s'éclairer à l'électricité
grâce à un malicieux habitant. Une turbine fonctionnait
à l'eau et alimentait la commune. L'invention fut ensuite
vendue à la compagnie "Le Bon" avant l'apparition
de l'EDF en 1946. |
Un
enclos aux intrigantes originalités |
L'église de Brasparts date
de 1551. L'enclos fut terminé en 1623. A l'interieur,
remarquez les voûtes de l'église et ses peintures
de la rennaissance.
Mais c'est surtout à l'exterieur de l'édifice
que quelques détails méritent votre attention
: Sur le calvaire, remarquez trois femmes austères,
figées, portant le Christ et formant ainsi une pietà.Cette
figure marquerait l'inspiration des déesses gauloises
! |
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Dans les consoles du portail sud,
on remarque d'étranges personnages cornus dont une
femme-serpent : des historiens y voient Morgane, la déesse
des eaux.
Enfin l'Ankou
est sculpté par deux fois aux angles de l'ossuaire.
Ces caractèrent surprennent car ils sont d'origine
païenne et figurent pourtant sur un édifice chrétien.
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Un centre culturel
bien représentatif |
Situé
au 22 rue Saint Michel, on trouve dans le Centre Culturel
des Monts d'Arrée toutes sortes d'ouvrages sur la Bretagne,
bien sûr, mais surtout une riche collection d'ouvrages
sur la mythologie, le celtisme, les contes.... Pierres vertueuses
et autres pendentifs magnétiques confèrent au
lieu une ambiance proche du mysticisme...
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Des expositions fort intéressantes
présentent, en permanence, l'oeuvre des artistes
locaux. Une vrai caverne spirituelle d'Ali Baba !
A noter : Le 3ème dimanche de juillet accueille un
rassemblement druidique. Vous trouverez les renseignements
ci-dessous.
Tel : 02.98.81.49.43.
Ouverture :
Hors saison de 14h00 à
18h00.
Pleine saison de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à
19h00.
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