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Une terre de légendes
Les bretons et la mort

L'Ankou
Long squelette vêtu de noir, son large chapeau couvre ses yeux qui sont deux chandelles brillant dans les ténebres de la nuit.

Sur les chemins de la mort, deux maigres chevaux conduisent sa misérable charette, le karrik ann Ankou, où gisent ses victimes.
L'Ankou, muni de sa faux au tranchant en dehors, parcourt la campagne pour accomplir sa funeste mission : Il est l'ouvrier de la mort. Il se sert d'un os humain pour aiguiser sa faux. On dit que le dernier mort de l'année devient l'Ankou de l'année suivante. Le jour, sculpté dans la pierre de l'ossuaire, il nargue les passants en leur rappellant "Maro han barn ifern ien, Pa ho soign den e tle crena" "La mort, le jugement, l'enfer froid, Quand l'homme y songe, il doit trembler". Et l'ankou de chanter sa funeste ballade aux humains effrayés.

Point de curiosité envers l'Ankou tu dois user ou ton dernier jour est arrivé. Ainsi, nous raconte Anatole Le Braz, un jeune homme de Tézélan entendit, une nuit, le grincement du Karrig an Ankou. Téméraire, il se cacha dans un buisson pour apercevoir celui que les bretons redoutent. La charrette "était traînée par trois chevaux blancs attelés en flèche. Deux hommes l'accompagnaient, tous deux vêtus de noir et coiffés de feutres aux larges bords...." . Vers le matin, une fièvre inconnue prit le jeune homme et, le jour suivant, on l'enterrait.
  Les règles de dieu, tu dois respecter et la veille de Noël, tu ne dois travailler. Fanch ar Floc'h, forgeron de Ploumilliau, travailla tant ce soir là, que la cloche de l'Elévation le trouva ouvrant. "Tout à coup, la porte grinça sur ses gonds (...). C'était un homme de haute taille, le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies au dessus du genoux." Le mysterieux personnage tend sa faux au forgeron. "Il ne s'agit que d'un clou à river(..). Voyez, elle branle un peu, vous aurez vite fait de la consolider." Et Fanc'h de s'activer au dernier ouvrage de sa vie : "Au chant du coq, il rendit l'âme pour avoir forgé la faux de l'Ankou".
Quand maison neuve tu construis, jamais premier tu ne dois entrer mais toujours précédé d'un animal domestique. En témoigne l'histoire de l'Ankou dans la maison neuve.


Tant d'histoires se contaient autrefois sur l'ouvrier de la mort. Il est le produit des anciennes croyances païennes adaptées au christiannisme. Autrefois appelé Dispater par les gaulois, le dieu des morts, il correspondrait peut être à l'Orcan celte, troisième visage de la grande triade.




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