Les
épopées irlandaises font allusion à
des femmes magiciennes douées de puissants pouvoirs et
initiatrices des jeunes gens tant dans le domaine guerrier que
dans le domaine sexuel.
Des
textes de l’Antiquité racontent qu’il existait des femmes
au nombre de neuf à l’île de Sein qui réservaient
leurs remèdes et leurs prédictions aux navigateurs
qui voyageaient dans le but de les consulter.
Pomponius Mela disait qu’elles avaient le pouvoir extraordinaire
de déchaîner les vents et tempêtes. Cela
n’est pas sans rapport avec l’île d’Avalon de la légende
Arthurienne où Morgane et ses neuf sœurs vivent et protègent
Arthur en attendant de réunifier les deux Bretagnes.
Une légende d’Avalon a d’ailleurs été réinventée
par Marion Zimmer Bradley dans la fabuleuse épopée
des Dames du Lac puis de L’île d’Avalon. A lire absolument. |
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illustration de Amy Brown
De ces prêtresses mystérieuses, on lit également
qu’elles " s’assemblaient dans une île, face
à l’embouchure de la Loire, possédées de
la fureur dionysiaque’’. Pourtant selon les textes irlandais
et gallois, la notion de druidesse n’existait pas. Elles participaient
au druidisme sans en avoir le statut. Ainsi naquit au fil du
temps, la légende des sorcières et des fées
que l’on retrouve dans les contes populaires. |