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L' affaire "vache folle"
Tous fous ?

Un extrait issu de la revue "La Recherche" qui vous propose de nombreux articles sur le sujet.
N° 289 | JUILLET - AOÛT 1996 |
"... Contrairement à ce qui a été affirmé sur tous les tons, il est désormais certain que l'on ne peut exclure d'avoir contracté l'agent de la maladie de la vache folle en mangeant un bon steak, une tranche de gigot ou un dessert gélifié, en grignotant un biscuit ou en mâchant un chewing-gum. Et que le risque persiste. La littérature scientifique et officielle produite ces derniers mois ne laisse plus planer le moindre doute. Le steak, parce que les conditions dans lesquelles les carcasses sont débitées dans les abattoirs ne permettent pas d'éliminer tout risque de contamination par des éléments du système nerveux central contenant l'agent (toujours inconnu) de la maladie. Comme par ailleurs il suffit à un mouton d'avaler un demi-gramme de cerveau de vache folle pour contracter la maladie, il existe une forte présomption que ce soit également possible chez un homme. La tranche de gigot, parce que rien n'interdit de penser que des moutons ont continué à être discrètement nourris, comme d'ailleurs des vaches, avec des farines contenant des abats de bovins non traités à haute température.   Or chez le mouton l'agent infectieux sort du système nerveux central et diffuse un peu partout. Le dessert gélifié, les biscuits et les chewing-gums, parce qu'ils risquent de contenir de la gélatine ou du suif d'origine bovine fabriqués dans des conditions douteuses. Une kyrielle de produits courants contiennent de la gélatine, dont l'origine est manifestement parfois sujette à caution : bonbons, chocolats, vin, bière... Sans parler de cosmétiques divers, crèmes et rouges à lèvres, qu'en principe on ne mange pas mais qui peuvent pénétrer ; voire de gélules et de suppositoires - bien que l'industrie pharmaceutique s'en défende. La question de savoir si l'on a pu contracter l'agent en consommant du porc, des volailles ou du poisson nourris aux farines contaminées reste ouverte.... "
Source : Editoriaux


Traçabilité : une utopie ? Tous fous ? Sécurité alimentaire et organismes de contrôle.

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