"La
sécurité des aliments est un des enjeux majeurs de la société
contemporaine. Les crises actuelles, notamment
celle de l'ESB, en sont des exemples probants. Le risque alimentaire
existera toujours et l'État intervient dans le but de réduire
ce risque. Pour préserver la santé publique, la loi a confié
aux services publics le contrôle de la sécurité alimentaire
: la Direction générale de l'alimentation (ministère de l'Agriculture
et de la Pêche), le secrétariat d'État chargé de la Santé,
celui de la Consommation et tout récemment l'AFSSA, se partagent
le travail. Créée en avril 1999, l'AFSSA s'inscrit dans le
cadre du renforcement général de la sécurité sanitaire qui,
avec la loi du 1er juillet 1998 prévoit en outre la création
d'une Agence en charge de l'ensemble des produits de santé
et de l'Institut de veille sanitaire. |
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Placée sous la tutelle des trois
ministères cités plus haut, l'AFSSA joue un rôle important
par l'émission d'avis scientifiques rendus publics, ou par
la réalisation d'études plus approfondies, formulées à son
initiative, à la demande des pouvoirs publics ou des associations
de consommateurs. Dans le cadre de la Maladie de la vache
folle, elle s'est déjà prononcée dans plusieurs domaines :
mesures particulières applicables à certains produits d'origine
bovine expédiés du Royaume-Uni, pratiques de jonglage* dans
les abattoirs bovins, etc. Elle a une compétence large et
couvre l'ensemble des secteurs de l'alimentation humaine et
animale, mais aussi produits animaux, végétaux, eaux d'alimentation.
La sécurité alimentaire est vitale pour le fonctionnement
du marché : intérêts des producteurs, des transformateurs
et du commerce. L'un des principaux objectifs de l'État est
de conserver la confiance du consommateur en privilégiant
dans ses discours le principe de transparence...." |