Ces aires
de jeux des petits bretons, accueillirent, jadis,
les morts de nos ancêtre. Sur les parois, on retrouve
encore parfois gravés d'étranges bas-reliefs primitifs
: des seins de Déesse, des palettes....
Déjà, dés 4500 av JC, des sociétés
entières mettent sur pied ces nécropoles. On retrouve
certains squelettes sont amputés des mains et des pieds.
Ils sont souvent placés face contre sol, symboliquement,
vers les ténèbres. Selon les archéologues,
des blocs de pierre sont directement posés sur eux pour
leur éviter d'atteindre la lumière.
Le matériau de ces monuments provient souvent de plusieurs
kilomètres alentours. Exemple impressionnant : la pierre
de Stonehendge (Angleterre) vient d'une carrière distante
de 210 km.
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allée
couverte de Mougau Bihan
Le choix du lieu et du materiau n'était pas dû
au hasard ; on les situait sur des points de convergence entre
l'axe du couloir du tombeau et le point d' apparition du soleil,
source de chaleur et de fertilité. En 1666, John Aubrey
découvre a Stonehendg un cercle de 56 trous. Selon les
hypothèses, ce cercle recoupe les cycles solaires et
lunaires. (Les peuples primitifs pouvaient ainsi prévoir
les éclipses !).
On voit que les morts avaient toute leur importance pour ces
populations primitives qui les considéraient déjà
comme passants vers l'au delà. |