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Aux portes de Féerie
Fascinants personnages
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"Alors qu'il se concentre pour avancer un pied devant l'autre, il ne réalise pas qu'il entre dans le cercle des vieilles pierres..."
Jadis, les humains étaient l'objet de toutes les facéties des follets. Chaque région, chaque village, chaque hameau connaissait son follet. A Quimper, les boudiks emmêlaient le crin des chevaux ou les cheveux des gens.

Les Viltants, nains laids et puants, jetaient des sorts aux pauvres paysans qui éprouvaient ainsi de douloureuses contorsions aux membres. Les Fouleurs, quant à eux, tiennent leur nom de leur capacité à fouler les hommes pendant leur sommeil.
Il était une fois un sonneur du nom de Fanc'h. Une nuit, alors qu'il rentre d'un mariage un peu plus tard que de coutume, grisé par les liqueurs avec lesquelles il s'était copieusement déshatéré, il décide de couper son chemin par la lande. Alors qu'il se concentre pour avancer un pied devant l'autre, il ne réalise pas qu'il entre dans le cercle des vieilles pierres, tant redouté la nuit des paysans.
Mais, c'est qu'il ne se sent plus à l'aise, notre Fanc'h, il se sent même épié. Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde derrière et puis soudain, surgissent de partout des dizaines de petits esprits qui se jettent sur lui.

  Notre homme dégrisé se met à courir, courir, courir malgré les croche-pieds, malgré les coups, il court tant et si bien qu'aprés avoir dépassé le cercles, les lutins disparaissent. Depuis, Fanc'h fait bien attention de ne plus sortir du chemin. Mais la nuit, parfois, il les entend encore, ricannant et se moquant. Et rien qu'ça, Fanc'h, ça lui glace le sang !
En Basse Bretagne, les paysans ont l’habitude de s’appeler en " houpant ", sorte de " Hou-Hou " ; Malheur à celui qui répond à ce cri la nuit car il peut provenir du Houpou qui attire ainsi les hommes pour les cogner ou les jeter dans une marre. Le Lutun-Noz, utilise le même procédé que le Houpou ; son cri ressemble à un sifflement ou un hennissement ; celui qui y répond se voit emporté à tout jamais par le lutin.

D’autres espèces peuvent voler ; comme le Paotrig-ar-Scot-Tan de Quimperlé qui tient à la main un tison allumé et qui voltige, tel un papillon de nuit, au-dessus des prairies et des marais, en brandissant son tison. (extrait des Veillées bretonnes de Luzel). Les esprits peuvent prendre l'aspect de végétaux.
Marcher sur Ar Ioten emprisonne dans un cercle infranchissable et fou toute la nuit durant.


Aux portes de Féerie
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Fascinants personnages :
les korrigans les teuz une multitude de génies Fées d'eaux douces Fées des grèves Sirènes
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